Les abeilles de la République de Djibouti sont nombreuses dans le massif du mont Goda, au nord du golfe de Tadjourah. Elles sont de petite taille, nombreuses et assez agressives.
Depuis quelques années, le village possède des ruches traditionnelles.
Quand ils n’ont pas de ruches,
plusieurs habitants de Dougoum visitent régulièrement des essaims sauvages dans la montagne.
Ils en retirent des rayons qu’ils broient pour en recueillir un miel délicieux.
Posséder des ruches modernes leur permet d’éviter ce broyage,
de faciliter le travail des abeilles
et d’accroître la production.
La sécheresse limite le nombre de fleurs, surtout l’été :
si personne ne nourrit l’essaim en période de disette,
il risque de dépérir et de mourir de faim.
Il a donc été nécessaire d’organiser un rucher délimité,
surveillé, alimenté et protégé.
Sur la pente Est d’une colline, les habitants ont repéré un territoire intéressant.
Ils ont créé des plateformes sur lesquelles ils peuvent disposer leurs ruches qu’ils doivent protéger de tous les prédateurs.
Mais…
Un premier projet a été momentanément anéanti
par la sècheresse de 2013.
Les jeunes essaims n’avaient pas assez de provisions,
et le manque de floraison ne leur a pas permis de s’alimenter correctement.
Le propriétaire des ruches a emporté son matériel pour le placer sur une zone plus fraîche.
Le projet en cours :
– acquérir une dizaine de ruches Langstroth ou Dadant
– acheter un extracteur manuel pour 6 cadres et un maturateur
– s’équiper en cadres, lève-cadre, cire gaufrée…