Dougoum est un village d’une vingtaine de familles.
Chaque famille (environ 10 personnes) vit dans un enclos délimité par des branchages reliés entre eux.
Dans l’enclos, s’élèvent des constructions variées ;
il peut y avoir un ou deux daboïtas, recouverts de nattes. Si les daboïtas protègent bien de la température extérieure, ils laissent cependant passer la pluie. Pour y remédier, il faut les recouvrir de bâches plastifiées.
On trouve aussi plusieurs cases généralement construites avec des branches et recouvertes d’un genre de chaume qui, avec la sécheresse, manque actuellement dans la contrée.
Comme les branches sont souvent attaquées par les termites, les habitants de Dougoum envisagent d’édifier leurs demeures en pierres issues de la carrière voisine.
Le projet des habitants prévoit aussi
d’éviter ce qui ne peut pas être régional,
comme les tôles ondulées et les parpaings de béton.
Le caractère « africain » de chaque demeure
est à conserver à tout prix
pour préserver une identité propre
et une harmonie avec le milieu.