Une femme de Dougoum, c’est un sourire ! Mais pour une femme de Dougoum, comme pour beaucoup de femmes en Afrique, une journée se passe dans la souffrance.
– Elle doit aller chercher des dizaines de litres d’eau au puits et les porter sur le dos.
– Elle doit passer beaucoup de temps à chercher du bois, à tisser des nattes, à battre le beurre, à cuisiner, à faire la vaisselle et la lessive dans 2cm d’eau…
– Puisqu’on ne voit rien la nuit à partir de 18h30… elle doit se passer de télé, de livres…
– Puisqu’elle n’a pas d’argent, elle n’a jamais vu de médecin, de dentiste, ni absorbé le moindre médicament… Elle doit alors endurer les douleurs.
– Elle doit subir la faim qui tenaille le ventre en période de disette, ou manger les restes de farine et de riz…
– Elle doit faire 20 km à pieds pour aller en ville en cas d’urgence (autant pour le retour) …
– Elle doit accepter que son mari dépense l’argent de la famille pour sa botte de khat.
– Elle doit ravaler la honte de ne pas savoir compter l’argent qu’on lui propose pour sa vannerie… de ne pas savoir non plus lire un message téléphonique…
– Elle doit accepter de se marier le plus tôt possible (14 ans) pour avoir un maximum d’enfants avant d’être vieille (40 ans)
– Elle doit accepter les violences sexuelles faites traditionnellement aux femmes…
– Elle doit supporter l’idée que son mari, son père, ses frères ont des droits qu’elle n’a pas.
Le but de l’association des Abeilles de Dougoum, c’est de les aider à vaincre ces souffrances.